Délimitations frauduleuses et incohérentes des arrondissements et villages Camerounais !

[NGOUNE F Hilaire]

Depuis déjà un (01) mois, certaines parcelles de Fongo-Tongo ont disparus de sa carte au profit du Lebialem et autres voisins. Les autorités de l'Administration Territoriale y compris notre Sous-préfet y sont descendues et ont borné des limites, selon une carte de l'AT.eut égard aux allégations mensongères de certains de nos dignitaires et concitoyens.

Quoi qu'il en soit, nos familles se sont pourfendues, disséquées en deux, une partie francophone une autre anglophone. C'est dans ce chahut que l'Arrondissement de Fongo-Tongo se voit perdre quelques uns de ses villages leaders (bref la grande partie de ceux-ci) au profit de l'arrondissement d'Alou, comme les 4/5 de Ndento, tout Tikan, une bonne partie de NZIE (notre bauxite), les 2/5 de Banneck, le village mythique de Lotsah (notre carrière de sable!), les terres fertiles à discordes répétitives du Nord-Ouest de Fongo-Tongo, à Mépong où les populations Fongo-Tongo, surtout d'Apouh, détiennent des dizaines d'hectares de terrain; et une minime partie de Mbreakah (que ses occupants refusent de céder au point de défier il y a 17 jours les autorités en charge de délimiter, blessant grièvement le Sous-préfet de leur localité) revient à Fongo-Tongo.

Face à cette décision contestée, nous avons mené une enquête dans d'autres régions du Cameroun et certains nordistes nous confirment être sur le point de passer au Nigéria si à jamais les autorités lanceraient effectivement cette opération dans le grand Nord, comme au Sud-Ouest et Nord-Ouest, d'autres au Tchad et en RCA; et dans le sud du pays, des villages entiers se retrouveraient au Congo, Gabon, Guinée: mais d'où sortent-ils avec ce genre de décisions?

Quand nous avons approché les gendarmes rescapés du lynchage de Mbreakah, "c'était légale, une décision gouvernementale camerounaise de revenir aux anciennes frontières de l'époque de la colonisation allemande, nous trouverons des renforts et nous nous y rendrons pour finir ce que nous avons commencé": est-ce normal? qu'en pensez-vous?

Le Gouverneur de l'Ouest sera à Fongo-Tongo Vendredi 13/07/2012. Que vient-il faire chez nous? Allons-nous les laisser diviser ainsi nos familles sans réagir pacifiquement? des pétitions, des protestations!!!!

Les NDENTO se plaisent dans Fongo-Tongo, ils crient haut et fort être Dschang et fiers d'eux-mêmes, dans la région de l'Ouest, zone francophone du Cameroun.

[NGOUNE F Hilaire]

Suite aux actes commis par nos voisins Moknguia et Mokmbing dans le nord de Fongo-Tongo (groupement), les anglopones d'Aloh rêvent déjà de posséder les terres des peuples Ndento et par conséauent, ils choisissent et disputent (dans les bistrots) les biens infrastructures de la zone des villages Ndento et Tikan ainsi frauduleusement charcutées. 

Face à cet acte maquisard, les populations de Ndento s'interrogent: 

1. Pourquoi n'ont-elles pas été consultées pour renseignements par l'administration?
2. Pourquoi les autorités traditionnelles, communales, et même administratives de Fongo-Tongo ne les ont pas informé de le venue de la commission de l'Administration Territoriale, et surtout pour quelles raisons le Chef Suprême Fongo-Tongo, le Maire, et aussi le Sous-Préfet ont boycotté la descente sur Ndento alors qu'ailleurs ils y étaient?
3. Ont-ils été complices de ce découpage, même s'il s'avère que ce découpage prive le groupement de l'un de ses plus vieux villages, aussi l'arrondissement d'une partie importante de sa circonscription, et de l'électorat municipal?
4. Qui a participé à ce complot contre le village Ndento s'il en est un, et pourquoi?

Se référant sur la période allemande et le tracé des frontières à travers l'histoire des villages et groupements de la Menoua selon les repères géodésiques (comme à Meguia dans le groupement Fongo-Ndeng, à Ndento, Fem-Tikan,et le rocher "Toh Tê-nkeng" dans Fongo-Tongo, ainsi que dans le groupement Bafou), tout est clair et vérifiable par des experts en la matière: la commission de l' AT camerounaise a triché; une deuxième descente devrait avoir lieu avec les vrai plans de cette époque et elle devra travailler en tenant compte des points de vue des collectivités locales des zones concernées par ce traçage, dans le respect des lois en vigueur au Cameroun.

Le peuple Ndento tout entier s'alligne derrière Sa Majesté Le Roi du village Ndento pour dire non à cette injustice et réclame que les frontières reviennent au tracé commun qui jusque là n'avait jamais dérangé ni la partie anglophone Nzenfouo, Ndouolah (dans Aloh), ni les populations villageoises Ndento (dans Fongo-Tongo). Ces populations riveraines se cotoient depuis la nuit des temps et rarement il y'a eu des discordes dans leurs lignes communes à savoir rivière Ndieuhlah (appellation en yemba de "limite du village" et la forêt Mbingoung (forêt du sommet).

Il n'y a qu'à y faire un tour (au village Ndento & à Three-corner); venez-y interroger les populations et vous comprendrez!!!

F Hilaire NGOUNE

[Eric Ladem]

Je n'ai pas suivi l'histoire dans les détails depuis le début mais je reste convaincu que si les autorités et la population de Fonto-Tongo se battent pour avoir gain de cause, la situation va s'arranger.

God bless Lah! God bless Fongo-Tongo!